EGLISE CATHOLIQUE LIBERALE
Province de France, de Suisse Romande
et d'Afrique Francophone
LIBERALISME ET CATHOLICISME
Par Mgr F.W. Pigott
Libéralisme et Catholicisme sont d'étranges compagnons.
Il y a cent, ou même cinquante ans, une telle combinaison des idées représentées par ces deux termes eut semblé impossible. Jusqu'à l'époque moderne, ces deux s'excluant mutuellement et sans communication.
La Religion Catholique, en tant qu'interprétée théologiquement, est une théorie compliquée de la vie et un système complexe de conduite ; c'est une construction vaste, minutieuse et magnifiquement symétrique. L'interdépendance d'une partie par rapport à toutes les autres parties, est si étroite, que si elle vient à être affaiblie ou compromise d'une manière quelconque, toutes les autres parties s'en trouvent affaiblies avec elle, à moins que les Théologiens puissent la réparer avec adresse, en sorte que la fêlure échappe à la détection.
Si, par exemple, certains théories de l'Inspiration sont abandonnées, alors la structure entière sera décidément affaiblie, bien que non détruite. Si la science de la Critique littéraire jette des doutes de l'historicité de certains épisodes en liaison, disons, avec la naissance ou la mort de Notre Seigneur, alors la grande doctrine fondamentale de l'Incarnation, telle qu'elle est interprétée théologiquement, est gravement mise en péril. Et il en est ainsi de toutes les parties de cette vaste structure théologique.
Or, le libéralisme, en accueillant de nouvelles révélations de la Vérité, quelle que soit leur provenance, menace continuellement de miner cette grande structure. Les théologiens sont continuellement en train de la restaurer, chaque fois qu'elle est endommagée par le Libéralisme.
Cette union en une Église distincte, d'éléments aussi apparemment contraires que le Libéralisme et le Catholicisme, marque la séparation des chemins. Le Libéralisme proclame sa catholicité. L'antithèse supposée niée. Le libéralisme n'est pas essentiellement opposé au Catholicisme, mais seulement au Traditionalisme. Donc, les Libéraux aussi bien que les Traditionalistes peuvent être Catholiques, et des Catholiques peuvent être des Libéraux.
LIBERTÉ DE PENSÉE
Par le Rév. F. van Ganswijk
Le problème de la liberté dans notre Église est très important, du fait qu'on attend de nous, le clergé, que nous "dirigions" et faisons des sermons, c'est-à-dire que nous soyons responsables de la partie mentale du travail.
Nous vivons parmi des gens qui, pour la plupart, ont une tournure d'esprit intellectuelle. Cela signifie qu'ils ont un esprit critique, sceptique et souvent cynique, spécialement les étudiants et les révolutionnaires. En même temps, ils sont vaguement conscients d'un vide intérieur, parce qu'ils ont rejeté tout ce qui leur était offert par l'Orthodoxie.
La plupart des gens ne sont pas capables de combler ce vide, parce qu'ils manquent de bases philosophiques nécessaires. En conséquence, ceci constitue une tâche urgente et très importante pour notre Clergé. Mais si nous réfléchissons à cette tâche et à ses modalités d'accomplissement, alors se présente à nous le conflit entre la liberté de penser d'une part, et d'autre part un fondement commun, une Théologie qui nous donne des directives.
En conséquence, il nous faut d'abord examiner la question de la liberté de pensée. Après bien des siècles de Tyrannie, de menaces et de peur de l'enfer et de la damnation, il existe, dans l'esprit de ceux qui se sont libérés de ces choses, une surestimation déraisonnable et incontrôlée de la liberté. En fait, cette liberté est l'un des faits les plus naturels et les plus plausibles, et devrait être la condition normale. Or, il existe une peur déraisonnable de tout ce qui paraît être une limitation de cette liberté, et l'on frémit à la simple audition du mot "Théologie".
La liberté a deux aspects, ce qui est généralement négligée :
1. elle est complètement négative,
2. l'on oublie qu'en faisant usage de cette liberté, on doit inévitablement se lier aux résultats des actes commis dans la liberté.
Beaucoup de gens qui prisent la liberté par-dessus tout, se satisfont de la supposition que la liberté de croire tout ce qui vous plaît, d'avoir et de soutenir toutes sortes d'idées fausses et subjectives - à condition qu'elles viennent de son propre cru - est tout ce qu'il y a lieu de réaliser en action. Mais cette liberté est purement négative, et ne peut, en conséquence, conférer quoi que ce soit à la qualité de la pensée individuelle.
AVONS-NOUS ÉTÉ ENTIÈREMENT SAGES ?
Par le Rév. K. Dear
L'église romaine a toujours eu une attitude d'hostilité sans compromission à l'égard du jugement privé, en ce qui concerne toute question présentée comme étant de Révélation divine. Qu'elle doive éventuellement modifier cette attitude, et dans quelle mesure, seul l'avenir le révélera. Nous, de l'église Catholique Libérale, semblons être allés aussi loin dans la direction opposée ; car la Constitution Générale pose, en principe, que "l'Église accorde à son Laïcat une complète liberté de pensée, et par conséquent la liberté d'interprétation de sa Liturgie, des Écritures, des Credo et de la Tradition Ecclésiastique".
Je me demande si nous avons été tout à fait sages. La Liberté est un joyau extrêmement précieux, un joyau pour la défense duquel des centaines de milliers de nos compagnons ont sacrifié leur vie (guerre de 1939 à 1945), même en ce qui concerne nos souvenirs actuels ; néanmoins, je doute très fort que l'humanité actuelle désire une complète liberté de pensée en matière religieuse, ou qu'on puisse affirmer qu'elle est prête. La plupart de gens, lorsqu'ils sont en proie au doute ou à des difficultés, aiment sentir qu'ils peuvent avoir recours et se fier à quelqu'un d'autre en sachant un peu plus qu'eux-mêmes, comme ayant peut-être- au moins quelquefois - un peu plus d'expérience ou de sagesse qu'ils n'en possèdent eux-mêmes. Et sûrement, il n'est pas déraisonnable de penser que le clergé, qui a été spécialement formé et qui consacre toute sa vie à l'étude et au travail religieux, puisse être nécessairement plus sage, plus divinement inspiré en matière de doctrine et de voyance, que l'homme dont les seules qualifications seraient le désir d'être à soi-même, la Loi suprême.
De ce point de vue, pouvons-nous présumer en toute sécurité que les grandes Églises Romaine et anglicane soient les seules qui puissent avoir à réviser leurs présentations du christianisme ? Pouvons-nous considérer notre Église comme ayant atteint un tel degré de perfection, qu'aucun changement ne puisse être positivement nécessaire ? Ne pouvons-nous avoir à revenir en partie sur nos pas, pour accomplir, peut-être, une sorte de compromis en ce qui concerne notre idéal de liberté complète en matière de pensée religieuse pour tous, de manière à pouvoir offrir une main secourable d'un caractère plus défini, à ceux qui se sentent sans directives, quand on leur dit qu'ils peuvent penser et croire juste ce qui leur plaît, et qui sont bouleversés quand ils sont confrontés avec des comptes-rendus d'investigations clairvoyantes !
Ce que je viens de dire peut naturellement faire l'objet de débats, être comme un tâtonnement dans la sombre obscurité qui, presque toujours, entoure l'avenir. Néanmoins, notre but immédiat devrait être tout à fait clair : c'est de nous rendre, nous et notre Église, un véhicule aussi adapté que possible à la Vie du Christ. Il a été dit, jadis, que la seule chose que notre église puisse faire, est de tenir bon, que, lorsque le temps sera mûr, le Christ Lui-même donnera les directives et l'élan nécessaires qui (du moins nous l'espérons) auront pour résultat, croissance et expansion.
Je veux me dissocier aussi définitivement et complètement que possible de cette attitude de frustration et de défaitisme. J'ai conscience que les difficultés sont grandes, et je n'ai pas la prétention de penser que je sais ce qui pourrait ou devrait être fait. Mais je me sens convaincu que notre ancien Évêque Président, Mgr Leadbeater, avait raison quand il nous disait que quoique ce soit que nous puissions offrir pour le Service du Seigneur serait certainement utilisé par Lui dans la plus grande mesure possible.
Par conséquent, si notre église Catholique Libérale ne fait pas de progrès ou s'assoupit, la faute doit nous en incomber ; car cela ne pourrait signifier qu'une chose : c'est que nous avons été incapables d'offrir à Notre Seigneur un instrument capable d'être utilisé à Son Service, c'est que l'église dont nous sommes responsables n'était pas suffisamment en harmonie avec Son Plan.
PROUVEZ TOUTES CHOSES
Par Mgr Sir High Sykes
De manière amusante et, à certains égards, instructive, une heure ou deux pourraient être passées à énumérer les moyens divers par lesquels des Membres de l'église pris au hasard (bien entendu, purement imaginaires) pourraient peut-être évaluer les mérites ou les démérites de n'importe quelle idée spécifique, dans le but de la "prouver". Est-elle en accord avec l'Écriture? avec la Tradition Catholique ? Se trouve-t-elle dans "La Science des Sacrements" ? Est-elle Théosophique ? Est-elle en accord avec le Végétarisme ou présente-t-elle un caractère inoffensif ? Est-elle Gnostique ? Est-elle ce que l'Évêque ou le Docteur un tel aurait enseigné ou approuvé ? Est-elle ce que mes sentiments, mon intellect, mon intuition, mon moi supérieur ou mon esprit-guide m'indiquent comme juste ? Se conforme-t-elle à notre "Déclaration de Principes" et à notre "Abrégé de Doctrine ?" Est-elle à la mode ou d'avant-garde ? Est-elle utile ou appropriée ? La liste pourrait en être allongée indéfiniment.
Pour les membres individuels, n'importe laquelle de l'une ou de l'autre de ces "normes" pourrait être choisie avec pleine justification. En revanche, ce qui ne saurait être justifié, c'est toute tentative d'imposer aux autres membres nos propres normes personnelles ou celles de n'importe quel groupe de personnes.
Un ordre de pensée quelque peu similaire pourrait être adopté en ce qui concerne ce que l'église devrait faire ou ne pas faire. M. A. pense qu'elle devrait être "purifiée" et rendue exactement à ce qu'elle était, quand il l'a d'abord connue, il y a 40 ou 50 ans… Mme B pense que plus tôt elle perdra toute trace de ce qu'elle était dans les premières années Vingt, mieux cela vaudra. L'Évêque C déclare qu'elle doit devenir vraiment et entièrement gnostique… Le Rév. D ne voit aucune espérance pour elle, à moins qu'elle n'abandonne telles extravagances du 3ème Siècle et devienne plus respectable… Mlle E est convaincue que tout Membre qui boit de l'alcool et fume, devrait être fermement persuadé d'abandonner de telles habitudes nuisibles, ou de partir sur la pointe des pieds… Mr D, grand internominationiste trouve qu'il est embarrassant d'avoir tant de "manies" dans l'Église, et attend le jour où toutes ces absurdités à propos de végétarisme, etc., seront complètement supprimées… Le Dr H est convaincu que nous devons être aussi différents que possible de toutes les autres Églises… Mme I est certaine que notre seule espérance repose dans le fait de devenir, autant que possible, semblables à toutes les autres Églises. Mlle K est sûre que le rôle de l'Église est essentiellement Spirituel et Sacramental, et que les bonnes œuvres doivent être assurées par les organisations séculières… M. L est un adepte intégral de l'Unité, et remplacerait "Alléluia" par "Oihumène" dans tous nos Hymnes. Et cette liste pourrait aussi bien être allongée de façon à inclure M. Z, et bien au-delà des alphabets.
Ici encore, les membres individuels ont tout droit à leurs croyances particulières, en ce qui concerne ce que l'Église devrait ou ne devrait pas faire et être. Cependant, il est évident qu'ils ne possèdent pas un droit similaire d'essayer d'amener l'Église - dans son ensemble - à être en accord avec leur propre manière de penser.
Même l'Abrégé de Doctrine Officiel en sept points peut être rejeté dans sa totalité, par tout membre laïque et un tel membre serait quand même sur un pied d'égalité avec ceux qui l'acceptent totalement ou en partie. Quant au Clergé de l'Église, il est attendu de lui qu'il soit "en accord général avec cet Abrégé de Doctrine". Ceci implique qu'ils peuvent tout à fait valablement faire des réserves sur certains points spécifiques, mais pourtant qu'ils sont d'accord avec la position théologique générale qu'elle implique. Outre cela, ils peuvent aussi en interpréter n'importe quelle section de toute façon ayant leur préférence… historique, mystique, occulte, cosmique, allégorique, symbolique, astrologique, théosophique, traditionnelle, gnostique, etc.
Est-ce là un état chaotique pour n'importe quelle Église ? Loin de là ! Les Evêques sont requis individuellement de se conformer aux décisions du Synode Episcopal Général. Le clergé, dans les Provinces de l'Église, est requis de se conformer aux instructions (en matière canonique) de leur Évêque Régionnaire. Et les membres laïques sont également requis de s'y conformer, dans leur participation aux services liturgiques de l'Église, et de ne pas embarrasser le Clergé par leur désir d'altérer les formes de Service auxquelles le clergé promet d'adhérer strictement. En d'autres termes, la force de l'Église peut être trouvée dans l'adhésion volontaire de tous ses Membres aux formes prescrites de la Liturgie et de l'Administration des Sacrements, en sorte que les Membres de n'importe quel pays et de n'importe quelle dénomination puissent, de tout cœur, participer à notre Culte Ecclésiastique, d'un bout à l'autre du monde.
LIBERALISME ET DOCTRINE
Par Mgr Charles Wicks
Nous regardons le Libéralisme comme un élément très distinct de notre Église, en raison du fait qu'il fournit l'occasion de la liberté de pensée et de croyance et, en conséquence, de la Liberté de Conscience. Bien qu'il soit habituellement rattaché aux aspects doctrinaux de notre Culte, le Libéralisme dont nous sommes dotés pénètre chaque phase de notre vie ecclésiastique. Il a une application particulière dans l'administration des Sacrements ; et il s'applique aussi, dans un sens général, sous la forme d'une tolérance compréhensive envers d'autres Religions, d'autres dénominations chrétiennes, d'autres peuples, d'autres idées et d'autres idéaux. Cependant, les aspects doctrinaux sont la source de nos principales difficultés, avec ce principe de Libéralisme.
De temps immémorial, la Religion, dans son ensemble, s'est beaucoup occupée de questions de doctrine qui ont été cristallisées en une formule ou croyance ou en un ensemble de dogmes Théologiques ou Philosophiques. En conséquence, on admet généralement que tout groupe s'est établi en tant que Corps constitué religieux, aura une formule ou une déclaration de Croyance bien établie. Par conséquent, en étant les Représentants de ce Principe de Libéralisme, ou de Liberté de Croyance, dans notre Église, nous apparaissons comme refusant les principes acceptés qui ont été associés au Culte Religieux, et ceci depuis les origines. Cela s'applique particulièrement à la Foi Chrétienne, où la croyance est devenue une partie intégrante de la Théologie et du Culte.
DILEMME
C'est là le dilemme de notre Libéralisme, car en matière de doctrine et d'enseignement spirituel, il tend à diminuer l'importance de l'édifice de notre enseignement. Nous-mêmes sommes conscients de la grande valeur de cet important aspect de notre travail, et nous Chrétiens croyons qu'il apporte une contribution distincte à l'Église prise dans son ensemble.
Néanmoins, ceux qui sont Membres d'autres Églises - et en particulier les personnes investies d'une certaine autorité - trouvent que nos doctrines ou enseignements sont peu cohérents et d'un caractère plutôt nébuleux. Pour nous, c'est vraiment le contraire de la vérité ; mais nous sommes obligés d'admettre qu'il y peu de chose, dans notre littérature officielle, qui montre à autrui les choses précises que nous soutenons en matière de doctrine, et également la manière dont nos enseignements, dans leur ensemble, sont interprétés dans le cadre de la Foi Chrétienne ou y sont adaptés.
Certains considèrent qu'en matière de Doctrine, notre église devrait être "libre comme l'air", et qu'à cet égard il ne devrait y avoir aucune inhibition d'autre sorte. Ce qui signifie que nous ferions de cette question de Libéralisme, le principe cardinal de notre Église - au lieu d'être simplement l'un des traits distinctifs liés à notre Culte. Le Libéralisme - dans le sens de Liberté Doctrinale absolue pour l'Église elle-même et le Clergé - inclut, je le crois, un danger considérable, car il ouvre la porte à beaucoup de spéculations erratiques. Les Laïcs, en tant que Membres individuels, ont une Liberté absolue en matière doctrinale ; mais, accorder officiellement ce privilège à l'Église et au Clergé, sans sa sauvegarde de directives, serait, je le crois, ouvrir la porte à un état de fait pouvant donner lieu à de grands problèmes.
Le laisser aller de notre Libéralisme a causé beaucoup de difficultés en ce qui concerne le cours que notre Église devrait suivre, et ceci dans une mesure telle que nombreux sont ceux, parmi nous, qui ont pris sur eux-mêmes de se constituer les arbitres du sentier au long duquel notre Église devrait cheminer. Le Libéralisme intégral pourrait devenir un grand potentiel en ce qui concerne nos relations avec d'autres Églises.
NOTRE ENSEIGNEMENT
La théorie est que, du fait que nous avons un enseignement qui offre tant d'objectifs et qui apporte de secours, en ce qui concerne la vie en général et par rapport aux principes de la Foi Chrétienne, notre pensée devrait agir comme un phare guidant les Églises dans la vraie voie du Christianisme. Il pourrait en être ainsi, mais les chances sont en faveur du phénomène inverse, étant donné qu'il est usuel que le plus grand exerce une influence sur le plus petit. Nous sommes encore un tout petit galet, au regard de l'Océan du Monde Chrétien, et bien que nous ayons de grandes et merveilleuses qualités potentielles dans nos rangs, nous ne pouvons pas rivaliser avec l'influence populaire exercée par l'Église, dans son ensemble. Il y a des chances pour qu'une grande part de l'Orthodoxie déteigne sur nous et que peu ou peut-être rien de notre caractère distinctif, n'aura d'influence sur l'Église prise dans son ensemble. Les doctrines distinctives du Christianisme qui étaient en évidence aux premiers âges de l'Église, la magnifique Philosophie Gnostique qui est à l'arrière plan de toutes les Religions et que nous avons faite nôtre, au cours de ce 20ème siècle, a été à perdue pour l'Église Chrétienne.
Il fut un temps où il y avait peu de doute, quant aux objectifs pour lesquels l'Église était fondée et quant au rôle qu'elle devait jouer. Avec le temps, un ou deux de ces objectifs semblent avoir été oubliés… au moins dans une certaine mesure. L'avenir seul, dira si ceci est un bien ou un mal. Parmi les possessions sans prix qui sont les nôtres, les moindres ne sont pas les grandes vérités contenues dans nos enseignements, qui font de la Foi chrétienne une réalité vivante et intelligible. Notre compréhension de la liberté de pensée et de croyance - ou liberté de conscience - en fait aussi une possession sans prix qu'il faut nourrir et protéger. C'est pourquoi il nous faut prendre garde à veiller à ce que nous ne nous perdions pas dans les limbes de notre Libéralisme.
Libéralisme et liberté d'expression
Par divers auteurs